Jean - Louis Loeb - Picard
45 ans d'expérience immobilière
Activités en milieu rural :
Depuis plus de trois siècles, la famille de Jean-Louis Loeb-Picard se livre, dans le nord-est de la France (Alsace-Lorraine), à des activités ayant traits à la propriété foncière et aux terres agricoles : l’élevage de la vigne, la culture du houblon, la possession de fermes, de forêts et de greniers à blé étaient de tradition familiale.
Par ailleurs, la constructions de moulins destinés à procurer l’énergie hydraulique nécessaire à ses forges à fer, à la fabrication de papier, à la farine de blé et à l’industrie garancière, a été entreprise par la famille dès la fin du XVIIe siècle.
C’est dans les régions où la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD a exercé ces différentes cultures, industries et négoces, pendant plus de trois cent ans que la sidérurgie européenne moderne est née. Cette industrie nécessitait la construction des premiers hauts fourneaux et la possession d’importantes forêts. Le site de l’une de ces forges se trouve toujours en activité, trois siècles plus tard.
I) 1692 - Première opération de construction, un fort militaire :
Peu après l’acquisition de l’Alsace par le roi Louis XIV, le marquis de Vauban, architecte militaire du roi se trouve chargé de défendre l’est du royaume, menacé par la coalisation des armés de l’Empire Germanique, la Ligue d’Augsbourg.
La construction du château de Versailles vient de s’achever et les caisses royales sont totalement vides.
Le marquis de Vauban doit construire un appareil militaire devant faire face à la coalition germanique, bien décidée à faire obstacle aux velléités de conquêtes du roi français qui vient de s’approprier l’Alsace. L’ouvrage est bâti sur l’îlot rhénan de Giesenheim et se trouve enclavé dans des terres ennemies : celles du margraviat de Bade.
Manquant des financements nécessaires, Vauban incite les gros fournisseurs de l’armée à concourir à la construction des fortifications en échange d’avantages fiscaux ainsi que du droit de stocker leurs marchandises en sécurité. « Fort Louis » se construit et la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD participe à sa première opération immobilière, il y a plus de trois siècles de cela. A l’arrière du fort, la nouvelle ville se construit ; la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD acquiert alors plusieurs maisons. La ville nouvelle se verra peuplée de picards et de suisses.
La fourniture des armées du Rhin, qui étaient à l’époque les plus importantes armées d’Europe constituera pendant plusieurs siècles une importante occupation familiale, sous le règne de six rois et empereurs. Il s’agissait d’importants marchés et lorsque Jacques, l’un des aïeux de Jean-Louis LOEB-PICARD, mourut sous le règne de Louis XVIII, l’État lui devait l’équivalent de cinq mille chevaux.
II) 1692 Le négoce des terres :
Depuis 323 ans, la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD acquière des biens agricoles, fonciers et immobiliers, aux fins de les exploiter, et le cas échéant de les revendre, puisque c’est là son métier le plus constant.
Nous avons un exemple de cette activité de par, notamment, un acte de succession de la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD, recueilli sous le règne du roi Louis-Philippe, par le notaire royal Charles-Henry Cunier. Chacune des lignes de cet acte notarié de 120 pages représente une créance, un bien immobilier ou un bien foncier. Cet acte est conservé aux archives nationales.
III) 8 juillet 1739 - Premier moulin hydraulique familial :
Le 8 juillet 1739, l’aïeul de Jean-Louis LOEB-PICARD acquit le premier moulin hydraulique familial, avec son épouse Dienam-Jonus, pour 89 guldens alsaciennes. Pendant plus de deux siècles, la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD construisit ou acquit des moulins à eau, l’énergie hydraulique constituant, à l’époque, le seul moyen de pourvoir en énergie les industries familiales : celles du bois, du papier, de la farine, du fer et de la garance .
La plupart des moulins à eau de la famille se situaient le long de la rivière Schwarzbach, coulant dans la vallée de Jaeger (en alsacien : « Jaegerthal »).
IV) 18 mai 1740 - Première vignes familiales :
La famille de Jean-Louis LOEB-PICARD élève la vigne depuis… toujours. En matière de viticulture, le premier acte familial que nous détenons est celui de la cession de deux vignes, le 18 mai 1740, il y a 275 ans.
Cepndant, nous ignorons les dates d’achat desdites vignes, probablement il y a plus de trois siècles. La famille a toujours considéré qu’il s’agissait là de la plus noble de ses activités. Aujourd’hui encore, Jean-Louis LOEB-PICARD perpétue, bien que très modestement, cette tradition familiale.
V) 22 novembre 1749 - La garance :
Par patente signée au château de Versailles en date 22 novembre 1749, le roi Louis XV conféra à la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD le monopole de l’industrie garancière (moulins, usines, entrepôts) sur le comté de Hanau-Lichtenberg. A l’époque, c’est en Alsace qu’était produite l’essentiel de cette importante plante tinctoriale, conférant la couleur rouge au pantalon des soldats français.
VI) Le 22 avril 1751, la première forge familiale :
Non loin de la vallée de Jaeger et des ses moulins hydrauliques, se tenait la première forge familiale, acquise le 22 avril 1751.
Cette forge était située à Zinswiller, sur la rivière Zinsel. Cette région proche du Luxembourg et de la Sarre a été le berceau de la sidérurgie européenne. La famille de Jean-Louis LOEB-PICARD y possédait des forêts, condition indispensable pour exploiter des forges, puisque pour produire un lingot de cinquante kilos de fer, il fallait brûler vingt cinq mètres cube de bois.
Le roi de France ne conférait l’indispensable autorisation des Maîtres de Forges qu’aux possesseurs d’importantes ressources forestières et minières. La famille de Jean-Louis LOEB-PICARD bénéficiant, à cette époque, du monopole du négoce du fer dans le comté de Hanau-Lichtenberg, elle répondait à ces exigences.
1913 - 2015 - Un siècle de constructions d’immeubles en milieu urbain :
I)1913 - 1960 - Les premières constructions :
C’est Edmond Picard, grand-père de Jean-Louis LOEB-PICARD, né dans le canton de Berne en Suisse, qui a construit dès 1913, en centre-ville, les premiers immeubles de bureaux et de commerce de la famille.
Edmond Picard, fils d’un négociant suisse en biens-fonds, était un architecte et polytechnicien suisse (Ecole Polytechnique de Zürich). Il fut Grand Prix de l’Exposition Internationale de Barcelone de 1929, Grand Prix de l’Exposition de Liège en 1930, Grand Prix avec médaille d’or de l’Exposition de Londres en 1932, Médaille d’Or de l’Exposition Universelle de Paris en 1937, Lauréat du Concours Artisanal de Paris en 1937, Lauréat du Groupement d’Etude de Coordination et de l’Urbanisme Souterrain de Paris, Trésorier du Syndicat des Architectes, Secrétaire et Trésorier du Syndicat des Architectes Experts près les Tribunaux, Membre et trésorier de l’Académie d’Alsace.
Officier suisse proche du Général Henri Guisan, Edmond Picard a conçu, dès les années 1930, parmi les premiers ouvrages souterrains à vocation mixte militaire et civile : abris souterrain en tant de guerre et parkings automobiles en temps de paix.
Il édifia, tant en Suisse qu’en France, de nombreux immeubles de bureaux et d’habitation, des palaces hôteliers, des maisons de maître, des hôpitaux, des ouvrages de défense, des casernes, des usines, mais aussi des temples et des églises endommagés ou détruits par les guerres et qu’il reconstruisait gracieusement. A cet égard, il aimait discuter de l’acoustique desdits temples avec le docteur Albert Schweitzer qui était un organiste talentueux.
Edmond Picard participa, malheureusement par deux fois, à la reconstruction de l’Alsace ravagée par deux guerres mondiales.
Cela fait donc un siècle, depuis 1913, que la famille de Jean-Louis LOEB-PICARD se consacre à l’immobilier commercial et de bureaux, en centre-ville.
II) 1974 - 2015 - Activité de Jean-Louis LOEB-PICARD :
C’est à l’âge de 24 ans, en 1974, et alors qu’il était encore étudiant en doctorat de droit à La Sorbonne, que Jean-Louis LOEB-PICARD a acquis, de son chirurgien-dentiste, son premier petit immeuble (10 appartements), dans l’Est parisien. La totalité du prix se trouvait être financé par une filiale la Banque « Société Générale ».
Le chirurgien-dentiste avait développé une véritable phobie à l’encontre des tous ses locataires, qu’il ne pouvait, littéralement, plus supporter : il menait d’ailleurs des procès avec tous. Il accepta, aux fins de se débarrasser des dix locataires et des dix procès, de céder l’immeuble à Jean-Louis LOEB-PICARD, sur la base d’un rendement permettant à ce dernier d’amortir en moins de 10 ans de la totalité de l’emprunt souscrit.
A la suite de quoi, c’est un simple courtage, portant sur un des plus prestigieux immeubles des Champs-Elysées à Paris, réalisé par hasard et alors que Jean-Louis LOEB-PICARD était toujours étudiant en droit et qu'il était âgé de 25 ans, qui lui procura assez de fonds personnels pour acquérir successivement, à la fin des années 1970, une série de très beaux hôtels particuliers à usage de bureaux, dans le quartier du faubourg Saint-Honoré, Paris VIII.
Ces hôtels particuliers furent revendus avec les marges usuelles, à des investisseurs institutionnels. Cependant, peu de temps après, Jean-Louis LOEB-PICARD, compris qu’au regard de la hausse des valeurs immobilières, il aurait mieux valu conserver ces immeubles en patrimoine.
C’est la raison pour laquelle, à compter de cette époque, l’essentiel de l’activité de Jean-Louis LOEB-PICARD a constitué en la conservation en patrimoine d’importants immeubles, construits ou reconstruits par ses soins.
En général, ces immeubles développent, chacun, plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés. Ces immeubles sont loués à d’excellents locataires, notamment l’État Français, moyennant de relativement faibles loyers mais en contrepartie de très longs baux de durée irréductible.
Les loyers, bien que modérés, permettent d’amortir les emprunts en quinze ans. Le cas échéant, ces immeubles sont revendus au terme d’une vingtaine d’années de possession. Les valeurs de revente représentent, en général, sept à dix fois le prix de revient.
Au cours des quarante dernières années, les sociétés de Jean-Louis LOEB-PICARD ont construit ou restructuré environ un demi-million de mètres carrés, essentiellement constitués d’immeubles dont la surface moyenne est de l’ordre de 20.000 mètres carrés et dont la valeur unitaire est de l’ordre de 100.000.000 d’euros par immeuble.
Ces immeubles sont loués à l’Etat Français, aux plus importantes sociétés du CAC 40 et aux grandes marques de distribution nationales et internationales.
Aujourd’hui, Jean-Louis LOEB-PICARD est assisté de son fils Edouard (diplômé de Sciences Politiques de l’Université de la Sorbonne). Edouard représente la quatrième génération à s’intéresser à l’immobilier en centre-ville.